4 erreurs à éviter à l’approche d’une course
Découvrez quatre erreurs typiques que l’on est souvent tenté de faire à l’approche d’une course, le plus souvent en voulant trop bien faire, pour se rassurer. Ce sont pourtant des erreurs à éviter pour ne pas gâcher des semaines d’entraînement et être au top de sa forme le jour J.
- Se fixer des objectifs trop haut : en mettant la barre trop haute, on se met inutilement sous pression, on ne pense plus qu’au chronomètre et on a du mal à prendre du plaisir en préparant l’objectif. Certes, le plaisir est là quand l’objectif est atteint mais le risque est grand de ne pas y parvenir. Il vaut mieux ne pas se fixer des objectifs trop ambitieux au début. Je vous conseille même de faire vos premières courses sans aucune ambition de temps, juste pour tester l’ambiance des courses J Ensuite avec l’expérience on se connaît mieux et on arrive à définir des objectifs réalistes qui concilient plaisir et performance. Et surtout, ne soyez pas pressé de réaliser de super chronos, vous avez tout le temps pour y parvenir (il y a beaucoup de coureurs d’un certain âge qui font de très bons chronos !)
- Vouloir préparer une course à la hâte : vous avez entendu parler d’une course près de chez vous, et vous avez décidé de vous lancer. Problème, il ne vous reste plus que 2-3 semaines pour vous préparer. Vous décidez alors d’augmenter le nombre de séances pour rattraper le temps perdu…c’est un très mauvais calcul. Vous risquez simplement de vous blesser ou d’arriver le jour J complètement fatigué 🙂 Des courses, il y en a beaucoup, alors même si vous manquez celle qui vous intéressait, il y en a sans doute beaucoup d’autres dans les environs un peu plus tard dans l’année, ce qui vous permettra de vous y préparer plus sereinement. Et vous ferez votre course fétiche l’année d’après, bien affûté 😉
- S’acharner à l’entraînement quelques jours avant la course. C’est un défaut de beaucoup de coureurs qui ont tendance à s’entraîner beaucoup trop avant une course, par peur de ne pas être au niveau, pour se rassurer. C’est une erreur classique mais vraiment préjudiciable car dans ce cas on arrive amoindri le jour de la course, le corps n’a pas eu le temps de récupérer et on ne va pas pouvoir donner le meilleur de soi. Ceci est d’autant plus regrettable que cela fait suite à de nombreuses semaines d’entraînement. Alors un conseil : à l’approche d’une course, levez le pied 😉 Pendant la semaine de la course (avec une course le dimanche), vous pouvez par exemple faire 2 sorties tranquilles (ex : footing de 45 min), une le mardi et une le jeudi, ce qui vous laisse le temps de bien récupérer jusqu’à la course.
- Encore pour éviter le surentraînement, si au cours de votre préparation vous n’avez pas pu faire toutes les séances prévues par votre plan d’entraînement, je vous déconseille de les rattraper à la fin. Ne prévoyez pas de les caser dans les deux semaines qui précèdent votre course car c’est le meilleur moyen d’arriver fatigué et de rater votre course. Le plus dur est de se convaincre que ce n’est pas grave de ne pas faire les séances manquées, car on a tendance à penser qu’on n’arrivera pas notre objectif si on n’a pas suivi le plan jusqu’au bout. C’est seulement un problème psychologique, car le travail à l’entraînement a été fait bien en amont, les acquis sont là. Il faut juste relativiser, en se rappelant que la course à pied n’est pas une science exacte et que ce n’est pas quelques séances qui vont faire la différence. Mieux vaut largement ne pas les faire et arriver en forme que vouloir les caser à tout prix avant la course 😉
Pour résumer, vous devez absolument alléger la charge de l’entraînement à l’approche de votre objectif (le contraire de la figure !). Vous devez arriver le jour de la course avec l’envie de courir, et ne pas vous sentir lourd, sans jus ! Le repos est le meilleur entraînement avant une course 😉
Et vous, quelle est votre pire erreur avant une course ?
Bonjour,
Quelle méthode « simple » préconisez vous pour le suivi des séances d’entraînement, afin de trouver le mélange « idéal » entre volume et intensité de travail (en fonction d’une épreuve ou d’un objectif visé), et permettant de se retrouver le jour J au maximum de ses capacités ? Un logiciel de suivi spécialisé, des feuilles de calcul avec estimation des TSS sur les séances à venir, …. ?